Cet été, un atelier est dédié aux différentes approches pour retenir les tables de multiplication (pour les deux du fond qui ne suivent pas, c'est ici que ça se passe !). Je ne vous les dévoile pas toutes, mais en voici une qui me plaît particulièrement et qui me parle, moi qui suis visuelle !
Il s'agit des disques de multiplication Waldorf / Steiner (bon, remarquez, en voyant le titre, vous vous doutiez bien que j'allais pas vous parler d'essoreuses à salade...).
Je les ai découverts via une vidéo anglophone, et j'ai trouvé le principe génial. En farfouillant, je suis tombée sur l'article d'Anaïs du blog Montessori mais pas que, et ça m'a donné envie de me lancer.
Le principe est ingénieux : chaque table de multiplication a sa propre forme géométrique régulière. Le contrôle de l'erreur (visuel) est donc assez simple.
Ici, la table de 3 (oh, sans rire ?).
Mais comment obtient-on cette forme ??? Tout simplement en récitant la table correspondante.
3x1 = 3, je mets mon premier anneau sur le 3.
3x2 = 6, je mets mon fil autour du 6.
3x3 = 9, je mets mon fils autour du 9.
3x4 = 12... les choses se corsent pensez-vous ! Je ne m'occupe que de l'unité et mets donc mon fil sur le 2.
Et ainsi de suite !
Je suis allée jusqu'à 3x10 (où j'ai mis le dernier anneau), mais pour "finir" la figure, j'ai prolongé le fil jusqu'à 33 (on le voit qui pendigole). Si je ne suis pas claire dites-le :-D
On peut s'aider des réglettes Cuisenaire (il faudra que je vous fasse un article dédié tellement elles sont géniales !) pour réciter sa table.
Anaïs m'a gentiment envoyé l'auto-correction avec les "bonnes" couleurs, car sur son blog elle a publié son travail avec les perles Montessori. Encore un grand merci à elle !
Le disque tout nu.
Pour fabriquer ce matériel, c'est trèèèèèèèès difficile ! Vous vous équipez d'un Monsieur E. qui découpe et ponce un cercle (de mémoire, une dizaine de centimètres de diamètre, peut-être plus...) (oui, souvenez-vous, le travail du bois est ma bête noire). Ensuite, après avoir marqué le centre de votre cercle, vous partagez ce dernier en 10 angles de 36°. Vous faites un petit point à égale distance du centre. Puis vous plantez un clou à tête plate (pour éviter que le fil se barre) à cet endroit.
Il ne vous reste plus qu'à écrire les chiffres au stylo indélébile (ou vous pouvez aussi les pyrograver si vous êtes équipés). J'avais réalisé des pochoirs de fortune pour avoir de jolis chiffres.
Ayé vous avez fini ! C'était insurmontable hein ?
Après, vous devez faire chaque table pour être sûr d'avoir la bonne longueur de fil à chaque fois (je recommande la technique de l'anneau pour accrocher le début et la fin, c'est vraiment très pratique et ça aide bien à l'auto-correction : le fil est trop long / trop court : je me suis trompé-e).
Pour le stockage du fil, je vous recommande ma technique : un demi-bâton d'esquimau, on entortille autour du bâton en partant d'un anneau ; arrivé au deuxième anneau on fixe le tout avec un tout p'tit élastique.
En les laissant vivre leur vie (= pendouiller à la fenêtre de ma cuisine), ils se sont joyeusement emmêlés et j'ai dû en refaire la moitié.... ça a fait partie de ces jours où je me demande : "MAIS POURQUOI JE M'INFLIGE CA ??????" :-D
(et puis après je pense aux enfants et ça va mieux)
Vous avez le droit de vous extasier.
Il faut ABSOLUMENT que je m inscrive à un atelier pour apprendre à retenir les tables de multiplication
RépondreSupprimerAh ah ah ! Je te montre le matériel bien volontiers quand tu viendras voir le spectacle !
RépondreSupprimerAhahah ! Tu pourrais bien me parler d'essoreuse à salade (chiche ?) que je te lirais. Je suis contente que tu te sois remise à bloguer.
RépondreSupprimerT'es bien gentille. Ca me touche ce que tu dis là.
SupprimerEst-ce bien alternatif les essoreuses à salade ? Remarque si, t'as pas besoin de courant, c'est écolo et tout.